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Le blog d'écriture de Roland
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23 septembre 2020

Un nouveau signe du Zodiac: Les Verts sots

jadot petits bras

 

Il y a presque cinquante ans (1974), apparaissait sur la scène publique française, un ingénieur agronome qui déposait sa candidature à la présidence de la République sous l’étiquette « écologiste ».

Dans ces années 1970, la France pavoisait alors dans les « Trente Glorieuses ». C’était la période intensive de la consommation, de la recherche du bonheur par la voie du « toujours plus » : plus de production, de consommation, de possession, de «matuvu » ma « grosse bagnole », ma « grosse maison ». Depuis les années 1960, la période était devenue plus facile. Peu de chômage. Facilité à accéder ou changer de métier. Le dieu abondance faisait rêver deux générations qui avait connu les guerres, leurs horreurs et le manque de presque tout. Pour eux, c’était l’âge d’or. Sur la lancée, la plus jeune génération, née après la 2e guerre mondiale, dans des conditions favorables, en voulait encore plus.

Et c’est dans ce contexte que René Dumont, notre agronome fut candidat à la présidence à la République ! « Qu’est-ce qu’il veut, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là, il est vraiment toqué ce type là… ». Et, comme à presque toutes les élections présidentielles en France, il y a au moins un candidat « original », qui fait sourire, René Dumont ne fut guère pris au sérieux.

Eh oui, sauf que si René Dumont était original et à contre-courant des aspirations des Français, il était, à ma connaissance, le premier lanceur d’alerte médiatisé en France sur la nécessité d’introduire l’écologie dans les activités humaines. Et comme toujours, on peut avoir raison, mais s’il est trop tôt, cela revient à avoir tort.

Tardivement mais heureusement, d’autres lanceurs d’alerte sont venus relayer et crédibiliser ce pionnier. Mais entre lancer des alertes face à l’inertie de la population et aux lobbies de la société de consommation et avancer, il aura fallu énormément de temps pour que les nations et les humains commencent à prendre conscience de l’importance de préserver leur environnement de vie.

L’écologie, c’est d’abord l’étude des milieux où vivent les êtres vivants, dont les humains. Mais c’est aussi une doctrine visant à un meilleur équilibre entre l'homme et son environnement naturel. Mais la seule et grande question que l’Humanité doit se poser, c’est comment changer les choses. Et là, ça devient difficile car cela concerne 197 pays dans le monde avec autant de prises de conscience, de sensibilités, de cultures, d’intérêts, de régimes politiques différents.

Alors, comment sauver l’Humanité et non pas la « planète » ? Si le monde ne change pas de comportement par rapport à son environnement, c’est l’Humanité qui va en pâtir et, jusqu’à peut-être un jour, disparaître.

La planète, quelques soient les dégâts que nous lui ferons subir, survivra encore quelques milliards d’années avant que l‘étoile soleil, devenue géante, ne l’engloutisse. La planète s’est déjà passée de l’existence de l’espèce humaine pendant plusieurs milliards d’années. Alors quatre ou cinq milliards d’années de plus sans les humains, quelle importance pour elle ?

 

On dit « Faites un geste pour la planète » mais ce(s) geste(s), c’est pour l’humanité ! Car c’est l’espèce humaine qui est en danger, et de façon imminente. Et qui met en danger l’espèce humaine ? … l’espèce humaine elle-même ! Un casse-tête !

La dégradation de notre environnement ne vient pas de l’extérieur mais de nous-mêmes. La maladie dont souffre et va souffrir l’humanité, c’est un peu comme une maladie auto immune. L’homme qui se retourne contre lui-même !!!

 Aujourd’hui, où en sommes-nous ? toujours des lanceurs d’alerte, parfois une très jeune un tantinet hystérique, téléguidée. D’autres plus sérieux, constitués en associations ou partis politiques.

Avec leurs excès, souvent, ils sont cependant utiles pour servir d’aiguillons. Leurs actions si minimes soient-elles sont bienvenues (cela dit, pas toutes). Mais ce ne sont ni les lanceurs d’alerte individuels ni les partis politiques dits « écologistes », qui réussiront à changer la mauvaise direction que prend l’espèce humaine pour s’anéantir elle-même.

L’écologie est un sujet trop vaste, trop complexe, trop important pour être confiée aux écologistes d’aujourd’hui qui n’ont pas encore su ou voulu faire évoluer leur logiciel de pensée. Ils abordent ce problème complexe et universel par le petit bout de la lorgnette, parfois même en tombant dans le ridicule et l’absurde : sapin de Noël en « bois mort », tour de France interdit dans une ville par un maire écolo … et je crains que ces décisions infantiles ne continuent.

 La sauvegarde de l’Humanité, c’est l’affaire de tout le monde. Toutes les nations, les acteurs économiques, les particuliers dans leur quotidien. Nous particuliers ne pouvons faire individuellement que des petits pas mais si la majorité s’y met, cela pourra permettre un grand pas. Mais les plus grands pas, ce sont tous les nations du monde qui les feront. Là encore, chaque nation individuellement ne fera que des petits pas. Les nations ne feront des grands pas qu’à condition qu’elles unissent réellement leurs efforts. Et là … le chemin est long.

 Alors quand j’entends des dits « écologistes » accuser la France de ne rien faire, je me dis qu’il s’agit plutôt de politique politicienne que d’engagement efficace pour l’Humanité.

 Allez ! disons-le franchement : Qui pollue en ce moment : La Chine, les USA, l’Inde suivis de près par la Russie. Sur les 197 nations dans le monde, ces 4 pays rejettent 50% du dioxyde de carbone. On peut donc ajouter, comme une lapalissade que les 194 autres n’en produisent à eux tous, pas plus que ces 4 gros pollueurs.

Quand on veut résoudre un problème, il faut d’abord agir sur les causes les plus importantes. Or, que font nos écologistes nationaux, en Chine, aux USA, en Russie, trois dictatures, rappelons-le ! Y vont-ils ?

 Il y a une urgence climatique et cette urgence remet les petites querelles mesquines des amoureux de coléoptères, plus loin dans la liste des actions prioritaires.

 Tant que les écologistes n’auront pas accepté que le fait d’appartenir à un parti politique nommé « les écologistes » n’a aucune espèce de légitimité pour prétendre sauver l’Humanité. Tant qu’ils resteront dans leur « logiciel de pensée » de simples lanceurs d’alerte et de querelleurs stériles, ils seront si peu utiles. Cessez de donner des leçons, cessez vos enfantillages, faites taire vos egos et devenez des politiques responsables et courageux qui s’attaquent aux véritables pollueurs en s’alliant, dans l’action, avec les « écologistes » résistants dans les principaux acteurs de la pollution. Cessez cette politique politicienne stérile pour véritablement servir la cause de l’écologie.

 Non décidément, tant qu’ils ne réaliseront pas une révolution de leur pensée, je le redis : « l’écologie est un sujet trop important, trop complexe et mondial, qu’il ne faut surtout pas confier aux dits « écologistes » actuels.

 

Roland Vannier

Roussillon le 23 septembre 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
V
Voilà qu'un escroc se glisse sur mon blog... Caroline vous a fait du bien et vous voulez faire du mal. Ce n'est pas écrit "pigeon", cher pervers anonyme !
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