La Patrie ne vit pas auprès de la haine
La Patrie n’appartient à personne.
Elle n’en peut plus de ces puants
Qui se l’approprient sans pudeur.
Populistes, papes du pipeau,
Votre priorité n’est pas la Patrie.
Vos papilles portent le poison
Papillonnant, paralysant les pauvres.
Votre priorité c’est l’appropriation
Du pouvoir par papotage populiste.
Sous une apparence pateline et présentable
Vous paralysez la pensée du Peuple.
Et en arrière-plan, vous pouponnez
Vos micros partis pro-pétainistes.
Si votre pouvoir hypnotique est assez puissant
Et que le pouvoir suprême vous appartient,
Vous propulserez vos pustules sur la Patrie
Et la République de nos Pères.
Vous vous agripperez pour ne pas partager
Le pouvoir que vous promettez au Peuple.
Dans un premier temps vous paupériserez
Notre patrie, puis, piégés par votre incompétence,
Vous reporterez vos échecs sur les autres pays.
La Patrie plie sous la peine
Des postillons de la papauté le pen
Propulsés par une narine perverse.
Experte en tours de passe-passe
Et désinhibée de toute probité.
Ces propos, posés sur la page,
J’en ai préparé le tempo avec des « P »
Les « P », premier de leur propagande
Et « pets », comme entropie de leur perversité.
Roland Vannier
Perpignan le 13 février 2017