Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'écriture de Roland
Le blog d'écriture de Roland
Publicité
Archives
22 janvier 2014

De la poésie sur Twitter ?...

poésie-arbrealettres

 

Préambule :

Sur le réseau social Twitter, je suis de ceux qui « tentent » de pratiquer un peu de poésie. Je dis bien « je tente », car, pour la poésie, Twitter ne s’y prête que difficilement. En effet, Un tweet ne peut pas dépasser 140 caractères, c’est-à-dire environ une ligne et demi (en caractères « times new roman 12 »).

Ci-dessous, j’ai repris quelques-uns de mes tweets "avec intention de poésie" publiés sur Twitter (contraintes de 140 caractères). Je précise que ces tweets n'y sont pas publiés en une seule fois. Il y a parfois  plusieurs jours, voire plusieurs semaines entre eux. Ils ne sont pas lus à suite l'un de l'autre, comme ici.Twitter ne se prête d'ailleurs pas à raconter une histoire. Seulement des "flashes". Ici, il faut donc lire ces "tweets-poèmes", indépendamment les uns des autres. 

Pouvez-vous, SVP, me donner votre point de vue sur ceux-ci.

Selon vous, ces petites phrases très courtes ("tweets-poèmes"), postées sur le réseau social, relèvent-elles ou non de la poésie ? Vous pouvez utiliser, pour me donner votre avis, les commentaires ci-dessous ou bien m’envoyer un mail.

N’hésitez pas à être critiques. J’aimerais obtenir des points de vue extérieurs qui me donnent un autre éclairage. Merci d’avance à ceux qui le feront.

 

 

 

Tweets à connotation « poétique »

(A lire indépendamment les uns des autres)

 

 

- Albizias et mûriers-platanes dessinent sur le ciel bleu azur, des dentelles vertes, émouvantes et mouvantes au gré du souffle léger du vent.

 

- De minuscules rais de soleil se glissent par les interstices et caressent la pénombre de la chambre alanguie où bruisse le vol d’un insecte.

 

- Le rideau de la fenêtre ouverte se gonfle d’un air léger, apportant avec lui un concert de gazouillis et de babillages doux et mélodieux.

 

- Une odeur de café flotte dans la maison. Dans le calme, une horloge impose son tic-tac. La lumière ruisselle.

 

- Des intrigues d’un bleu profond jetées au rivage, violence du ressac sur la chaleur des plages.

 

- D’un bleu intense et profond à vous faire monter des envies de peinture, le ciel s’étire, alangui, épuré, sous le souffle sensuel du vent. 

 

- Le mauve des innombrables pétales de l’Aster des Alpes brille au soleil comme un vernis sur des ongles longs et gracieux.

 

- L’obscurité s’est déjà tapie dans les frondaisons. La nuit dilue lentement la couleur bleue du ciel. Quelques martinets esquissent un dernier vol.

 

- Ses lèvres glissèrent sur le satin de sa peau. Son cou s’abandonna au baiser. Son parfum rebelle sublima l’ivresse.

 

- Sous les skis, les peaux de phoque mordent la neige. La pente est raide. La sueur ruisselle. Le manteau immaculé brille de mille feux sous le soleil.

 

- Des larmes de pluie tombent doucement d’un nuage gris en forme de visage triste.

 

- Quelques notes de musique, Une jolie rythmique, Un entêtant gimmick Pour une journée poétique...

 

- Je dirai des mots d'amour mais jamais ne prononcerai le mot toujours. La vie est un long et difficile parcours Où le temps sans cesse court.

 

- Les végétaux s’accrochent de toutes les forces à leurs racines. Ils ploient et souffrent mais ne rompent pas malgré le déchaînement et la démence du vent hurlant.

  

- Le soleil inonde la façade de la maison. Les grandes baies ouvertes clignent, éblouies par tant de lumière matinale.

  

- Le clémentinier goûte le premier rayon de soleil sur son feuillage touffu d’où émergent quelques fruits ronds et orange.

  

- Le soleil couchant darde des rayons enflammés sous une masse nuageuse d’un gris bleuté intense. Braises incandescentes dans l’azur.

  

- Balancés par un vent frais et léger, le linge ondule lascivement. Le soleil projette sur un drap, des ombres de rêves évanouis.  

  

- Le clapotis des eaux calmes du lac véhicule les cancans que colverts et autres canards colportent depuis des contrées encaissées.

 

-Le vieux platane élance vers le ciel ses longues branches où ses feuilles racornies et brunies baignent dans la lumière du soleil couchant.

 

- Odeurs de conifères. Aboiements de chiens. Maisons alanguies où les discussions familiales musicalisent les repas dominicaux.

  

- L’océan de tes émotions… Je ne me lasse pas de le contempler. Qu’il soit lisse ou plissé ou bien déchaîné, je l’aime tout entier.

 

Roland Vannier

Toulouges le 22 janvier 2014

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
C
mon cher Roland<br /> <br /> bien qu'incompétent en matière de poésie, je me permets de donner néanmoins mon avis (à relativiser donc ...) :<br /> <br /> - pour l'ensemble de tes poèmes proposés, me vient la frustration de ne pas connaitre de suite ! Pourrais-tu pratiquer une espèce de teasing ?<br /> <br /> - mais exception à la règle pour le dernier que je trouve très touchant car peut-être plus abouti ...
Répondre
Publicité